Les féministes antiféministes.

Publié le par Paresseux boudeur

Quel titre étrange pour ce billet me direz-vous!

Avant d’aborder le fond du sujet, inspiré d’un dossier sur le site Slate, il convient d’essayer de définir le féminisme et pourquoi je pense qu’il s’agit d’un mouvement encore important.

 

Concrètement, le féminisme est simplement la lutte pour atteindre l’équité homme-femme dans tous les domaines. Avec des grandes avancées qui semblent aujourd’hui évidentes (le droit de vote pour les femmes, le droit d’avoir son propre compte bancaire, etc.), je constate actuellement une régression de cette mentalité progressiste chez certaines jeunes femmes. Je citerai comme l’exemple le plus frappant un statut Facebook de la sœur d’un ami : « Une vrai femme, ce n’est pas une féministe. ». Alors que des citoyens ont milités pour obtenir des évidences modernes, il est vraiment dommage d’observer le retour du concept « la femme au foyer, entretenue par son homme qui travaille ». Il me semble primordial de préserver l’égalité entre les Hommes et s’imposer contre le féminisme est, pour moi, assimilable à de la discrimination.

 

Plus inquiétant, certains mouvements ou leaders femmes sont apparus en prônant un féminisme bien étrange… Puisque contraire à la définition du terme. Enumérons-les en exposant leurs principales caractéristiques.

 

1. Le conservatisme antiféministe.

En réaction aux victoires féministes des années 60 et 70 aux USA, un important mouvement conservateur est apparu en se basant sur une différence évidente pour eux. L’homme et la femme sont faits différemment  par Dieu ou la Nature. Ainsi, les femmes sont plus à l’aise au foyer pour s’occuper des enfants alors que leurs hommes travaillent et apportent avec diligence de l’argent au ménage. C’est encore cette vision que véhicule grand nombre de publicités sans se soucier de déontologie ou d’organes de régulation éthique comme le JEP. Ce mouvement est voué à la disparition vu la nécessité et l’importante majeure du travail des femmes depuis le premier conflit mondial.

 

2. Le féminisme indépendant antiféministe.

Dans notre monde moderne, le féminisme n’aurait plus de sens vu les victoires acquises et continuer la lutte ne serait qu’essayer de diaboliser les hommes. Argument bien illogique quand on sait qu’une femme gagne encore, pour le même travail, environ 15% de salaire en moins en Belgique.

 

3. Co-opting féminisme antiféministe.

Plus récent et politique, notamment via Sarah Palin (cette grande folle), ce mouvement reconnait les avancées du féminisme militant. Cependant, continuer la lutte actuellement ne vise qu’à convaincre les femmes qu’elles ont besoin de l’avortement, des taxes plus hautes, des voitures électriques et un épanouissement sexuel. Vous comprenez qu’il s’agit d’un mélange de conservatisme et de politique (le fameux Tea Party). Pour ces militants, vaincre le système patriarcal est une manifestation du mal comme l’est l’épanouissement sexuel des femmes (ils visent par exemple la série « Sex and the city »)…

Publié dans Changement

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