La politique et les medias, une love story ?
La RTBF diffusait hier pour son émission “Question à la Une » plusieurs reportages sur le lien qui existe entre les journalistes et les politiques de Belgique, mais aussi de France.
Bien entendu, tenter de démontrer que le quatrième pouvoir (les medias) et la politique sont parfois, pour ne pas dire toujours, liés de façon suspecte par un jeux de séduction-tension permanent, n’est pas chose aisée. Surtout pour la RTBF, de service public, qui devait en plus parfois recueillir les témoignages de RTL (sa principale concurrente belge, privée).
Bien entendu, la situation semblait plus acceptable dans notre plat pays (d’ailleurs la presse francophone se fout bien de la gueule d’Yves, notre ancien Premier Ministre non ?) qu’au royaume des mangeurs de grenouilles. En effet, la France est sans doute le pays démocratique (avec l’Italie) qui possède le moins de liberté de la presse (excepté quelques rares exceptions comme le Canard Enchainé ou Canal+) et quelques blagues de Stéphane Guillon, qui n’attaque pas spécialement le pouvoir politique mais plus les travers de ses hommes d’état, sont hissées au rang de parangon de la liberté d’expression…
Je tenais à ajouter quelques liens supplémentaires sur le sujet, via les informations de Bernard Hennebert (http://www.consoloisirs.be/index.html) sur Facebook (voilà, vous voyez que ce site ne sert pas qu’à partager les photos de ses beuveries).
« Dans "Questions à la Une", ce soir, Richard Miller a été un peu évasif. On le comprend: il a besoin de se faire inviter souvent sur RTL TVi! Utile donc de rappeler ici son interview dans Pan (6/10/2004).
Q: On dit que vous avez été censuré par RTL TVi?
Miller: Cela m'a clairement été confirmé par Philippe Delusinne. Il... m'a dit qu'à cause du dossier AB3, j'ai été carrément scratché de toute l'information radio et télé. »
Sur la RTBF, il ne disait rien de tel et se contentait de réponses vagues !
Ensuite, un témoignage qui ne desservira pas l’image (en fait, elle est déjà tellement pourrie…) de Rachida Dati :
Finalement, c’est sur qu’on est mieux chez nous !