STIB : bougeons mieux ?

Un bon petit coup de gueule pour commencer le week-end, ce n’est pas dans mes habitudes (moi qui préfère gambader joyeusement dans des champs de blé sous le soleil couchant). Il me faut d’abord situer le contexte : la Nocturne de l’ULB (un événement qui tient place sur le campus du Solbosch et qui propose des stands musicaux, des beuveries, du monde, bref une sorte de TD en plein air). Nous quittons donc cette Nocturne pour prendre le dernier tram de la soirée mais c’était sans savoir que la STIB nous avait fait une blague dont elle a le secret (ils doivent même avoir un département prévu pour l’élaboration de blagues foireuses aux consommateurs).

Car les derniers trams ne sont jamais arrivés, laissant sur le carreau humide et froid d’une nuit bruxelloise bon nombre d’étudiants et de voyageurs. Tout les trams et bus de la zone étaient déviés vers le terminus Buyl, et une navette spéciale « Nocturne » était présente sans que personne ne soit informé de son pourquoi ou de son trajet (pas même les chauffeurs).

Imaginez-vous la stupeur des passagers, ou pas. Etre un usager de la STIB signifie s’avoir s’adapter aux situations critiques qui arrivent plusieurs fois par semaine (pannes, changement total d’horaire ou de trajets des lignes de trams et métros, morts par écrasement, évitements de certains arrêts lors de la Saint V, …). Quelques courageux ont tenté l’approche auto-stoppeur (sans rencontrer beaucoup de succès) transformant les abords de Buyl en remake bon-marché de la « nuit des mort-vivants » sous les yeux terrifiés des automobilistes.

J’ai pris un taxi, et malheureusement pour cette bonne vieille pote (la Terre), la prochaine fois je prendrai ma voiture…