Un joueur bat un soldat.
Toi aussi, tu aimes jouer sur ton Paycay ou sur ta console (si tu es plus limité) ?
Toi aussi, tu aimes les explosions et les gros fusils ?
Toi aussi, tu aimes les hommes forts et musclés qui tuent des méchants pas musclés ?
Alors, peut-être trouves-tu que la frontière entre un jeu-vidéo et la réalité (dure de la guerre) est fine, voire inexistante ? C’est en tout cas ce que semble penser une partie de la population (et on est encore loin de l’argumentaire standard contre les Killerspiele) comme le prouve l’usage des jeux par l’armée. Quoi, les gouvernements interdisent les jeux de pan-pan mais financent des jeux pour attirer des jeunes adolescents vers leurs services ? Absolument !
Pire qu’un slogan de l’armée française qui incitait les jeunes à oublier leurs jeux-vidéos pour se plonger dans le vrai monde des hommes forts (pour revenir dans une boite en sapin accessoirement, mais chut). Pas pire que le jeu America’s Army, véritable propagande de recrutement de l’armée US.
Voici une émission britannique qui compare les performances d’un ancien soldat d’élite du SAS contre celles d’un joueur lambda (pire, consoleux) face au challenge d’un niveau tutorial de Call of Duty : Modern Warfare 2 reproduis sur un terrain vague anglais…
Notez qu’avant la première vraie minute du Gadget Show, tout s’effondre lorsque le présentateur (fake Moby) qui décrit pourtant les FPS comme terriblement addictif y classe Gears of War (un TPS)… Bien entendu, inutile de préciser que ce genre de comparaison est complètement con. Quel genre de soldat peut courir au milieu d’un terrain dégagé en tirant sur des ennemis (tout en évitant les civils) sans se faire plomber ? Ha ouais, ceux des films et des jeux, ceux de la propagande aussi.
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