Mass Effect 2.

Malgré le même éditeur (Bioware) et des ressemblances flagrantes avec Dragon Ages (dans le menu de lancement et certaines mécaniques de jeu), j’ai beaucoup aimé me replonger dans les aventures spatiales de Shepard.

Mass Effect 2 est le digne successeur du premier ! Le jeu propose d’importer sa sauvegarde précédente (la seule condition étant d’avoir fini le premier opus) pour vous permettre de poursuivre avec votre personnage originel (toujours Shepard, homme ou femme). Certaines actions que vous avez effectuées dans Mass Effect auront donc un impact sur la réaction des protagonistes que vous croiserez et certaines aides ou tensions que vous rencontrerez. Notons que les passages fastidieux d’exploration des planètes à bord du Mako ont disparus mais que vous devrez désormais scanner les astres pour trouver du minerai servant aux recherches scientifiques qui améliorent votre équipe et votre matériel. Un bien pour un mal, les missions secondaires sont plus faciles à trouver et on y perd moins de temps mais la recherche de ressources reprend la place de l’activité chiante. Un gros regret personnel également, on ne peut plus marcher sur la lune.

Le scénario reprend également la suite du premier volet. Vous avez repoussé une attaque qui visait à la destruction de l’univers et, au passage, installé un conseil exclusivement humain (auparavant alien, pour éviter l’instabilité de notre race trop instinctive de par sa durée de vie trop courte). Cependant, vous n’êtes plus un Spectre (un agent secret) et les autres races n’apprécient plus du tout les ingérences humaines dans l’alliance de la Citadelle (une sorte de capitale regroupant l’alliance). Pourquoi, vous le comprendrez en y jouant et vous aurez de nouveau le fardeau de sauver l’univers tout entier d’une nouvelle menace.

Les mécanismes du jeu restent semblables et quelques modifications permettent un gameplay plus agressif et plus rapide. La difficulté du jeu s’en ressent et je ne peux que vous conseiller de jouer en difficile au minimum (le reste sera réservé aux joueurs sur console). Les phases de combat restent cependant minoritaires et répétitives. Le jeu n’est clairement pas dirigé vers cette partie mais sur la découverte d’une histoire rudement bien ficelée. Le hacking des ordinateurs des bases de données se basent toujours sur deux mini-jeux relativement aisés.

En effet, les dialogues permettent toujours autant de liberté dans le choix des réponses et certaines actions peuvent être accomplies lors des vidéos si vous souhaitez faire le bien… Ou faire le mal. Un héros résolument neutre ne pourra donc pas accéder aux menaces d’intimidations, ou aux réponses mielleuses du gentil chevalier blanc. Un codex reprend toujours les informations liées au background de Mass Effect et on retrouve ses principales races et intrigues ainsi que ses principaux lieux. La variété et l’originalité de ce background est la force du jeu. N’importe quel amateur de science-fiction s’y plongera avec plaisir.  

L’univers graphique et la musique sont donc toujours à la hauteur. Le scénario, basique certes, expose une histoire plus sombre et des choix plus difficiles pour le joueur. Rien n’est vraiment blanc ou noir dans l’espace et vos choix seront rarement manichéens. Les dialogues sont de nouveau entièrement doublés mais quelques bugs persistent dans les courts-métrages du jeu. On peut néanmoins clairement affirmer que Mass Effect 2 propose un petit film interactif ! Si le premier opus vous a plu, n’hésitez pas une seule seconde !