La conquête de l’ouest.

Publié le par Paresseux boudeur

La diffusion de “L’assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford” sur la Une m’a donné envie de vous parler de mes coups de cœur du cinéma sur la conquête de l’ouest américain. Oublions les westerns cultes et détonants dans ce sujet (Il était une fois dans l’ouest,  Le bon, la brute et le truand, etc.) pour observer ce genre qui se renouvelle, invente et casse les codes habituels et sait encore étonner.

 

1. L’assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford.

Visuellement superbe, ce film souffre peut-être d’un scénario compris d’avance (tout est dans le titre) et une certaine longueur (que certains qualifieront de lenteur) mais les choix des plans et du montage sont des perles esthétiques du cinéma. Loin du sable ocre et du soleil radieux, les jeux des acteurs montrent toute la complexité de leurs personnalités dans une neige lourde et une boue crasse. Aborder un mythe américain tout en proposant une approche psychologique des principaux intéressés n’était pas une mince affaire et ce film remplit parfaitement ses objectifs !

 

2. Appaloosa.

Proposant un scénario classique, ce film se démarque par ses acteurs exceptionnels (Mortensen qui n’a plus grand-chose à prouver, Zellweger en tentatrice et Harris en compère débonnaire). Venus remettre de l’ordre dans une petite ville perdue comme seuls les westerns en ont le secret, deux amis y trouveront les germes de la discorde incarnés par une femme qui mettra leur amitié en péril. Appaloosa propose des éléments habituels comme le groupe de bandits qui sévit dans la ville, un duel final et une chevauché finale du héros dans le lointain mais ajoute son originalité par le triptyque amoureux qui s’y développe (pas entre les deux amis et Zellweger, et bien plus complexe qu’il peut paraître).  

 

3. There will be blood.

Point de cow-boys ou d’indiens menaçants dans ce film mais le suivi d’un magnat du pétrole lors des premières constructions de puits en Amérique. Abordant surtout les thèmes de la famille et de la religion, Plainview (le prospecteur) lutte pour acheter les terres des fermiers afin d’y extraire son précieux liquide et s’enrichir sur le dos des anciens propriétaires qui ne resteront pas en reste. Les tensions sont palpables tout le long du film et la violence n’est que la seule finalité possible tant la misanthropie de l’un s’oppose au fanatisme de l’autre.

 

4. 3H10 pour Yuma.

Pas encore vu, donc aucun avis personnel.

http://i.blogs.indiewire.com/images/blogs/twhalliii/archives/there-will-be-blood1.jpg

Publié dans Cinéma

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C
<br /> J'ai adoré 3h10 pour Yuma personnellement... Quant aux autres, je ne les ai pas vu! ^^<br /> Bonne continuation<br /> <br /> <br />
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